Journal de bord

Récits épique inside

Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?

C'était pourtant une journée qui avait commencée comme toutes les autres, Vogrash et moi avions réussi un joli petit coup, et nous avions décidé (comme à l'habitude) d'aller dépenser notre argent à l'auberge du Vent du Nord. A peine nos verres de commandés, qu'un étranger rentre, et Vogrash et moi décidons de profiter de cette occasion pour nous amuser un peu... Dites-moi jeune monsieur, avez-vous déjà payé votre dû au duc Modron ?

Mais pas le temps de s'amuser plus que cela, que Bertram vient nous casser dans notre amusement. Quel rabat-joie ! Qu'importe, Vogrash et moi retournons à notre table, tandis que l'étranger s'assoit à la table d'à côté... Et casse le banc dans le processus. Il vient donc, tout naturellement, sans dire bonjour ni demander, s'installer à notre table. Ben vas-y, fais comme chez toi, tu veux mon verre aussi ?

Et décidément, cette soirée est agitée: voilà pas que rentre un nain, à moitié pété, et qui offre sa tournée à tout le le monde. Les gens riches et ivres sont mes gens pré-fé-rés, et un simple regard à Vogrash suffit pour savoir que notre journée n'est pas finie... Pas de repos pour les petites gens, travail travail travail.

Quelques heures - et quelques dizaines de bières, on sait jamais trop où est le point d'ivresse avec les nains - plus tard, Vogrash et moi décidons de faire les bons samaritains, et de raccompagner ce nain chez lui. Et comme il a l'air d'avoir du mal à marcher, nous décidons de l'alléger un peu. Et l'étranger a apparemment décidé de nous suivre. Bon. Classique, Vogrash s'occupe du nain, et je distrais le dérangement...

... Du moins, c'était le plan. Lorsqu'un second dérangement se présente sous la forme d'un homme s'effondrant, blessé, devant nous, les choses s'enveniment rapidement. Trois individus à l'air franchement louche se pointent, et nous demandent de nous barrer, laissant l'homme blessé avec eux. Ben tiens. Tu veux pas mon verre toi aussi tant qu'à y être ?

Un combat éclate, et j'utilise ma magie pour contrôler le terrain en limitant les pertes... Précaution que l'étranger ne semble pas s'inquiéter de prendre, agitant son marteau comme un forcené. Pas le temps de reprendre son souffle, qu'une seconde vague arrive. J'essaye de canaliser l'énergie du chaos pour nous sortir de ce mauvais pas, et du chaos naît un nuage de fumée, qui me permet de me dissimuler... Ouroboros semble avec moi ce soir. Ce second combat terminé, je m'empresse de fouiller nos assaillants pour une marque de leur identité, et je ne trouve rien d'autre qu'un anneau étrange, tandis qu'un ver s'échappe du corps.

Et décidément, cette ruelle est encombrée ce soir: voilà que la garde rapplique, et pas le temps de réagir. Tant pis, je dissimule l'anneau que j'ai trouvé dans une des poches secrètes de ma tunique, et on se laisse embarquer... Mais, c'est pas par là la prison ?...

On s'est fait amener à la prison principale, ce qui n'est jamais vraiment bon signe. Nous partageons notre cellule avec un halfeling, qui semble être de la même profession que Vogrash et moi. Le temps passe, lentement, très lentement, et Rhogar, l'étranger, est encore avec nous. La monotonie de la détention n'est brisée que par le bref passage d'une tiefling dont l'apparence semble humaine, mais ses origines ne m'échappent pas... Je ressens une tristesse pour elle, de se dissimuler ainsi, cela me rappelle la période de ma vie où j'essayais moi aussi de me faire passer pour humaine: des chignons pour cacher les cornes, et beaucoup de maquillage... Cela marchait, mais j'ai depuis appris à ne pas m'excuser pour ce que je suis.

Notre conversation est assez banale, mais je sens qu'elle nous scrute magiquement. Étrange individu.

Le lendemain, nous sommes jugés, en compagnie d'un certain Véga, qui semble très compétent... Ne perdant pas le nord, je discute avec lui pour voir si il pourrait avoir quelque richesse dissimulées quelque part, mais il semble avoir la tête ailleurs.

Le jugement n'est qu'une farce, et même si la présence de Rédemption dans la foule me revigore pour un plaidoyer passionné argumentant notre innocence, il est clair que notre culpabilité a été décidée avant même que nous mettions un pied dans la salle. La ville a besoin de coupables, et personne ne nous manquerait n'est-ce pas ?

Nous sommes dirigés vers la sortie après avoir été sommairement condamnés à la pendaison. Je pense à mes parents. Nous commencions à peine à nous trouver, et déjà le destin nous séparé. J'hésite à essayer de fuir, je sais que la mort est assurée, mais elle se ferait au moins en mes propres termes. Mais il est hors de question de mourir seule, et de laisser mon frère affronter seul la pendaison.

Pendaison qui se passe, je dois dire, très différemment de ce que je m'attendais. Déjà, je croyais qu'on attendait que les gens soient morts pour couper la corde, mais loin de moi l'idée de me plaindre. Nous sommes apparemment recrutés pour une milice secrète, ce qui n'est absolument pas inquiétant ni louche du tout, mais tout vaut mieux que la mort. Je vois cependant que Véga hésite, et j'essaye donc de l'encourager: la vie c'est la possibilité, la mort, elle, n'est que vide.

Nous retrouvons cette tiefling mystérieuse, tandis que l'on nous présente la Compagnie de la Louve Blanche, et on nous donne notre mission: une paire de rangers ont cessés de communiquer avec le QG, et le mort de la première nuit était l'un d'eux. Nous devons aller enquêter dans la ville où ils étaient situés, et découvrir ce qu'il se passe.

Sur place, les gens sont franchement désagréables. Le tavernier lui-même pousse les limites de l'hospitalité au-delà des bornes, et si ma famille gnome m'a enseignée une chose, c'est l'hospitalité. Nous décidons plutôt de passer la nuit aux écuries en face, où se trouve au moins un jeune homme poli et aimable.

Notre enquête est de courte durée: nous interrogeons les commerces locaux qui semblent tous très satisfaits de la situation actuelle, mais le maire semble être un individu pour le moins louche... Nous décidons de ne pas tourner autour du pot, et nous dirigeons vers le maire, et revoila le duc Modron qui s'exprime... avec un peu moins de succès qu'à l'habitude. Cependant, Rhogar nous indique que des choses peu naturelles se trouvent à la cave.

Nous décidons d'attendre un peu avant notre assaut, et revenons à la ville attendre la nuit. Notre repos est interrompu par une foule qui semble avoir pris à parti le jeune homme des écuries, et le poursuivre à coup de fourches. Oh que non mes petits, ça va pas se passer comme ça...

Vogrash et moi nous occupons de sauver le jeune homme, tandis que Rhogar s'occupe de comprendre la situation. Il semblerait que le village fonctionne avec une forme de tolérance zéro, et que le jeune homme ait eu besoin de voler pour subvenir à ses besoins et ceux de son frère... Je vois Rhogar inspirer profondément, s'approcher du frère, et lui appliquer les mains sur le torse, tandis qu'une lumière blanche aveuglante apparaît au niveau de ses paumes, et quelques instants plus tard le jeune frère se relève, guéri. Je suis impressionnée, je dois l'admettre. Je donne 20 pièces d'or au jeune homme pour qu'il foute le camp avec son frère de cette ville de débile, et nous nous dirigeons vers le maire, avec qui je compte bien avoir deux mots...

La maison est vide, mais nous découvrons un passage secret menant vers le sous-sol, où nous nous enfonçons, et rencontrons plusieurs abominations: des salles remplies de gens se faisant drainer leur sang par d'étranges perfusions, ainsi que des créatures dont l'existence est une insulte à la vie, et que Rhogar prend un peu trop de plaisir à détruire pour mon goût...

Enfin, nous rencontrons le maire en pleine conversation avec une femme, discutant d'un "projet prêt à temps pour la livraison"... Nous nous battons, et réussissons à vaincre la femme, au moment où l'énergie du chaos que je manipule semble devenir folle, et plusieurs manifestations apparaissent autour de moi: de la musique, des éclairs qui apparaissent dans ma main, et je grandis magiquement... Puis le calme, le retour à la normale, et la question que tout le monde se pose: et maintenant on fait quoi ?

Rentrant de Lalinda, nous nous empressons d'aller faire notre rapport auprès de notre nouvel employeur. L'idée de m'enfuir traverse furtivement mon esprit, mais j'ai peur que cette organisation refuse de me laisser en paix, et le contrat magique que j'ai du signer me laisse également perplexe quand à la faisabilité de l'opération... Je me sens esclave de chaines invisibles, et me dirige donc vers cette garnison, où nous sommes accueillis par le caporal Biggs. Pensant notre mission secrète, j'indique désirer parler à un supérieur, mais mon ton doit lui paraître familier, car il se croit justifié de me reprendre: "Déjà, vous allez m'appeler caporal. Ensuite, c'est à moi que vous allez faire votre rapport". Je raconte donc tout ce que nous avons vu, et caporal Caporal trouve de bon ton de nous reprocher notre absence de preuves, tout en étant incapable de trouver une quelconque partie de mon récit de laquelle j'aurais pu ramener une quelconque preuve. Puis m'envoie parler au lieutenant Valtas.

Le lieutenant semble en pleine conversation avec un humain, et nous demande à nouveau de faire notre rapport. Il semblerait que l'information circule bien ici, je soupire, et répète tout ce que j'ai déjà pu dire au caporal. Puis le lieutenant nous indique avoir besoin de Vogrash pour une mission spéciale, et nous affuble un nouveau troisième membre du nom de Eerlik, tout en nous indiquant de ne pas trop lui faire confiance... Le bonhomme semble effectivement avoir les doigts qui collent, comme l'indique l'encrier du lieutenant qui fait la moitié du chemin vers sa poche, avant de retrouver sa place. Nous sommes bien partis... Valtas nous indique alors notre mission: un alchimiste du nom de Rurk semble être un des fournisseurs de ce que nous avons retrouvé à Lalinda, il nous faut donc nous renseigner sur lui. Facile, dit comme ça...

D'or et de fer.

Nous décidons de profiter du couvert de la nuit pour essayer de s'infiltrer dans la boutique de Rurk, et parvenons à découvrir ce qui ressemble à des morceaux d'humains découpés... Charmant personnage on dirait. Nous nous faisons surprendre par un autre elfe du nom de Samuel, et parvenons tout juste à nous enfuir: tant pis pour la méthode douce.

Le lendemain, il est décidé de passer au magasin en tant que client, mais un incendie pas-du-tout-de-coïncidence semble d'être déclaré durant la nuit. L'absence de coïncidence va jusqu'à entendre 2 individus devant nous discuter du fait d'avoir foutu le feu au dit magasin. Eerlik se charge donc de les filer... Et ils nous amènent à un immeuble se faisant fouiller, nous pénétrons, et un combat s'ensuit, dans lequel ils semblent rapidement prendre le dessus, profitant du surnombre (ayant rejoint deux autres de leurs comparses). Au moment où tout semblait perdu, Véga apparaît, et montre un certain talent pour la brochette de cultiste. Je ne peux pas dire que j'approuve de ces méthodes, mais nécessité fait force de loi, je présume... Vega nous explique s'intéresser à un marchand nain du nom de Ulfarok, donc l'ascension sociale et l'acquisition expresse d'une quantité importante de buisness sur le port semble soulever quelques sourcils.

Un éternuement provenant du plancher m'éveille à la présence de Samuel, s'étant dissimulé dans une cache entre les étages. Il semble paniqué, inconscient des activités de son maître, et prêt à coopérer au point de nous amener à son laboratoire secret, dans lequel nous trouvons divers papiers dont je ne comprends pas la signification, ainsi qu'une porte secrète menant à un sous-sol, dans lequel nous trouvons moultes cobayes disséqués, un endroit joyeux, donc... J'intime à Rhogar d'aller chercher le caporal afin qu'il voit ça de lui-même, et Samuel profite de la distraction pour déclencher un mur de force, afin de nous enfermer avec une aberration composée de multiples bouches sans aucun autre appendice. Je sens l'énergie du chaos s'agiter, tandis qu'apparaissent... Une demi-douzaine de sous-tasses à volantes à tentacules ?... Et qui semblent effrayées ? Je leur ordonne d'attaquer la créature, ce qui semble très efficace, tandis que Eerlik fait son inutile dans son coin à se faire aveugler. Puis c'est moi que la créature aveugle, et quand je reouvre les yeux, il est clair que mes Flumph ont fini de terrasser notre adversaire: ils ne sont au moins pas aussi inutiles qu'ils ont l'air idiots !

Puis... On poireaute. Eerlik trouve tout de même ce qui semble être le journal d'expérience de Rurk, qui prouve la pleine connaissance des faits et coopération de Samuel. Le petit con. Si je le retrouve, je...

Rhogar revient avec le lieutenant, qui est capable de mettre le coup de grâce à la barrière de force nous retenant prisonniers. N'ayant plus de pistes, nous décidons de simplement retourner se reposer à notre auberge. En pleine nuit, Vega me réveille, totalement ensanglanté, et m'apprend que Rurk serait captif de cet Ulfarok, et que notre meilleure chance serait de s'infiltrer à sa fête le soir même. Le lendemain nous nous mettons en tête de faire exactement ça, et j'essaye d'obtenir des invitations en tant qu'émissaire officiel du duc Modron. Puis, n'ayant que peu de choses à faire, nous décidons simplement de nous diriger vers le port, jeter un simple coup d'oeil. C'était sans compter sur Rhogar, qui se décide d'attaquer à vue un gigantesque Goliath... Duel qui finit, de manière assez étonnante pour un duel, avec 4 individus inconscients. Il faut dire que l'intervention de Eerlik dans le duel a été mal vaincue par les compares du goliath... Je m'occupe en premier de Rhogar, puis m'empresse de m'assurer de l'état de Eerlik, dont la violence de l'assaut subi semble avoir laissé dans un état... Dans un état.

Je me retrouve donc, seule, avec mes petits bras, et deux mecs inconscients sur le dos. Petite confession: l'inconscience de Rhogar est légèrement ma faute, mais son indifférence à la situation dans laquelle il nous a mis m'a mise hors de moi... Je me retrouve à murmurer, presque par réflexe, à la seule constance de ma vie: Vogrash, avant de me rendre compte qu'il n'est plus là... Jusqu'à ce qu'il réponde à mon sort, me demandant mon emplacement. Surprise, je lui réponds, et quelques instants plus tard, une belette me court dans les pieds. Je commence à essayer de la jeter, et la voilà qui se re-transforme en Vogrash devant mes yeux. En voilà au moins un qui aura appris quelque chose en son absence !

Le reste de la journée est passé à se pouponner auprès de la compagnie de la louve blanche, Dame Serah me propose une de ses magnifiques robes, tandis que mes deux "gardes du corps" sont affublés d'une riche cape aux armoiries de mon autre meilleur ami: le duc Modron.

Puis vient le soir de la fête.

L'endroit est absurde, riche, mais remplis de mécanismes et engrenages à la fonction inextricable, et la salle de bal elle-même a pour majeure attraction des sortes d'oiseaux mécaniques voletant au-dessus des invités. Je croise dame Serah que je fais semblant de ne pas reconnaître, et m'amuse à la flatter à demi-mot, là voir ainsi dépourvue ajoute un peu à ma bonne humeur. Elle nous indique cependant que la princesse Ventus, qu'elle accompagne, a prévu de nous offrir une diversion. Puis je reconnais Rédemption, en train de briser le coeur à deux pauvres humaines. Je m'en amuse un peu, depuis tout le temps que je connais Rédemption, je ne l'ai jamais vu avec une femme, je doute même qu'il soit de ce bord. Je vole donc à son secours, et prétends également ne pas le connaître, ce qui semble le prendre à revers... J'en déduis qu'il ne fait donc pas partie de la compagnie, lui ? Et pourtant, me voir en vie ne semble pas le surprendre plus que ça ? Je ne sais quoi penser... Mais ce n'est pas vraiment l'endroit pour en discuter. Nous nous contentons de voleter à travers les invités.

La fameuse diversion arrive, alors que la princesse exige que Ulfarok fasse visiter sa fameuse volière à ses invités. Mes dragonborn et moi-même nous dirigeons vers les toilettes de l'étage, y attirons le seul garde restant, et l'assommons, mais pas avant qu'il n'ait eu le temps de pousser un cri. Heureusement pour nous, Rédemption est là pour faire interférence envers les gardes, et nous permet de garder notre furtivité... Nous nous dirigeons vers la porte gardée par celui que nous venons d'incapaciter, et un long couloir nous emmène dans un entrepôt dans lequel des caisses semblent prêtes au transport, avec trois nains s'occupant de les charger. Un petit combat s'ensuit, dans lequel un des nains semble capable d'activer le système d'alarme, activant divers robots que nous combattons également. Nous interrogeons les deux nains encore conscients, qui nous confirment la présence d'un prisonnier elfe, et le chemin vers la prison.

Sur place, nous ne trouvons rien d'autre qu'un cadavre au visage tuméfié, Samuel, peut-être ? Dur à dire, il ne reste pas grand-chose à reconnaître... Continuant notre chemin, une dernière salle nous attend, remplies de caisses, d'établis, et divers caissons. Vogrash se dirige vers les établis, et en trouve un journal rempli de plans pour divers automates, du plus innocent, au plus guerrier... Tandis que je trouve une paire de gants semblant magiques, mais dont l'utilité m'échappe pour l'instant. Rhogar, de son côté, semble déclencher l'activation d'une armure tenue par une énergie arcanique rouge, et un nouveau combat éclate, alors que nous approchons du bout de nos forces. A la fin du combat, le système de tuyaux qui longe les murs de la salle commence à méchamment vibrer, la surpression arrive, à peine le temps de me protéger, que l'explosion arrive, et j'ai seulement le temps de voir une ombre noire avant de perdre connaissance.

Je suis la première à reprendre connaissance, et je vois Rédemption, gravement brûlé, qui semble avoir pris le coup pour moi. Je commence à paniquer, lui bafouille quelques mots de réconfort, avant de vouloir partir chercher Vogrash, mais il me retient. Il me parle des traditions tiefling, de nos noms, me dit avoir enfin compris le sien, et m'embrasse, puis perd connaissance, ce qui lui épargne au moins l'air ahuri de surprise et incrédulité que j'affiche, n'ayant jamais vraiment pensé à lui comme ça...

... Mais pour l'instant, l'urgence est de trouver du soin. Je retrouve Vogrash, puis Rhogar, et nous trouvons un issue malgré l'éboulement ayant bloqué le chemin de notre arrivée. Dans le tunnel, Eerlik vient à notre rencontre, et commence à raconter des absurdités sur sa bourse ayant disparue, ou que sais-je... T'es gentil, mais on a un agonisant et l'entrepôt explosés d'un des individus les plus riches de la ville, ça te dérange si on en parle plus tard ? Je commence à diriger notre petite troupe vers l'ordre de la renaissance pour demander du soin, et je me rends compte m'être, presque inconsciemment, dirigée vers celui juste à côté de chez mes parents... Je suppose que j'ai suffisamment retardé la confrontation, et nous ré-oriente vers chez eux. Alinomia, comme à son habitude, me houspille gentiment, tandis que Albion semble presque inconscient de la situation, et mon coeur semble grossir d'une taille de les revoir. Nous passons la nuit ici, alors que je m'écroule dans un lit familier pour la première fois depuis bien longtemps...

Le lendemain, Alinomia nous explique que Rédemption a été touché par du feu alchimique, résistant aux soins magiques, et dont le seul remède qu'elle connaisse est détenu par des druides vivant dans la forêt adjacente un à un village voisin: Firn. Le temps d'écrire un rapide rapport pour notre compagnie (adressé, comme il se doit, à caporal Caporal poto Caporal), auquel je joins le journal trouvé par Vogrash. Puis je me dirige vers la garnison, et nous prenons un cheval chacun, sans demander la permission. Dame Serah me parle pas des moyens magiques, et le temps de rapidement la rassurer sur nos intentions, nous sommes déjà loin.


Je vis. Je meurs. Je vis encore.

Nous arrivons à Firn alors que la brume tombe, limitant grandement notre vision. Je m'adresse à une petite fille sur la route au sujet des druides, qui semble ne rien savoir, je lui demande donc de me conduire vers ses parents, et elle me mène à la taverne, où Vogrash et moi parlons au tavernier pour découvrir que la ville semble avoir une certaine haine pour les druides de la région, et les avoir quasi intégralement exterminés, à l'exception d'un druide tenace. Puis du bruit, venant de l'extérieur, nous le suivons, et trouvons une petite fille, morte, dans les bras de sa mère, convaincue que les druides ont fait ça. La fillette semble avoir été noyée, et j'essaye de convaincre la mère que ce ne sont pas des méthodes de druides, mais cela semble tomber sur des oreilles sourdes... Les villageois décident alors d'organiser une battue, blâmant malgré tout les druides. Nous nous joignons à la battue, et à mi-chemin, Vogrash nous affirme avoir entendu un appel lui demandant de se rendre vers l'ouest... Sur place, nous trouvons une clairière, où un loup semble indiquer à Vogrash de s'avancer, tandis que je respecte le lieu et les traditions, et m'assoit en attendant son retour.

Nous arrivons à Firn alors que la brume tombe, limitant grandement notre vision. Je m'adresse à une petite fille sur la route au sujet des druides, qui semble ne rien savoir, je lui demande donc de me conduire vers ses parents, et elle me mène à la taverne, je vais seule parler au tavernier pour découvrir que la ville semble avoir une certaine haine pour les druides de la région, et les avoir quasi intégralement exterminés, à l'exception d'un druide tenace. Puis du bruit, venant de l'extérieur, nous le suivons, et trouvons une petite fille, inconsciente, dans les bras de Vogrash, essayant de la ranimer. ça. La fillette semble avoir été noyée, et j'essaye de convaincre la mère que ce ne sont pas des méthodes de druides, mais cela semble tomber sur des oreilles sourdes... Les villageois décident alors d'organiser une battue, décidant de blâmer malgré tout les druides. Vogrash nous prend à part à ce moment, et explique avoir déjà vécu tout cela. Je suis... Circonspecte. Je lui fais une confiance absolue, mais ne néglige pas la possibilité d'un enchantement. Cependant, toutes ses prédictions se révèlent vraies: les villageois décident d'organiser une battue, blâmant malgré tout les druides. Nous nous joignons à la battue, et à mi-chemin, Vogrash nous affirme avoir entendu un appel lui demandant de se rendre vers l'ouest... Que nous ignorons afin de protéger les villageois. Nous remarquons alors que les quelques loups que nous avons entraperçus à l'occasion semble nous avoir maintenant encerclés, et décident de passer à l'attaque. Nous nous défendons tant bien que mal, mais les villageois se font juste déchirer un par un, tandis que

Nous arrivons à Firn alors que la brume tombe, limitant grandement notre vision. Je m'adresse à une petite fille sur la route au sujet des druides, qui semble ne rien savoir, je lui demande donc de me conduire vers ses parents, et elle me mène à la taverne, je vais seule parler au tavernier pour découvrir que la ville semble avoir une certaine haine pour les druides de la région, et les avoir quasi intégralement exterminés, à l'exception d'un druide tenace. Puis du bruit, venant de l'extérieur, nous le suivons, et trouvons une petite fille, inconsciente, dans les bras de Vogrash, essayant de la ranimer. ça. La fillette semble avoir été noyée, et j'essaye de convaincre la mère que ce ne sont pas des méthodes de druides, mais cela semble tomber sur des oreilles sourdes... Les villageois décident alors d'organiser une battue, décidant de blâmer malgré tout les druides. Vogrash nous prend à part à ce moment, et explique avoir déjà vécu tout cela. Je suis... Circonspecte. Je lui fais une confiance absolue, mais ne néglige pas la possibilité d'un enchantement. Cependant, toutes ses prédictions se révèlent vraies: les villageois décident d'organiser une battue, blâmant malgré tout les druides. Nous nous joignons à la battue, et j'essaye de créer une image silencieuse imitant un druide afin de diriger le groupe plus proche de village, en espérant que les sauver pourrait éviter ce phénomène décrit par Vogrash, mais je me rends compte que je suis bien incapable de retrouver le chemin, et finissons par simplement nous enfoncer plus profondément dans la forêt, perdus. Pendant ce temps, Vogrash est retourné auprès de ce mystérieux druide dont il m'a parlé.

Nous arrivons à Firn alors que la brume tombe, limitant grandement notre vision. Je m'adresse à une petite fille sur la route au sujet des druides, qui semble ne rien savoir, je lui demande donc de me conduire vers ses parents, et elle me mène à la taverne, je vais seule parler au tavernier pour découvrir que la ville semble avoir une certaine haine pour les druides de la région, et les avoir quasi intégralement exterminés, à l'exception d'un druide tenace. Puis du bruit, venant de l'extérieur, nous le suivons, et trouvons une petite fille, inconsciente, dans les bras de Vogrash, essayant de la ranimer. ça. La fillette semble avoir été noyée, et j'essaye de convaincre la mère que ce ne sont pas des méthodes de druides, mais cela semble tomber sur des oreilles sourdes... Les villageois décident alors d'organiser une battue, décidant de blâmer malgré tout les druides. Vogrash nous prend à part à ce moment, et explique, visiblement agacé avoir déjà vécu tout cela, plus d'une fois. Je suis... Circonspecte. Je lui fais une confiance absolue, mais ne néglige pas la possibilité d'un enchantement. Cependant, toutes ses prédictions se révèlent vraies: les villageois décident d'organiser une battue, blâmant malgré tout les druides. Vogrash semble avoir un plan concernant une elfe dont un druide serait amoureux ?... Son histoire est confuse, mais qu'importe: je me mène à la battue avec les villageois,attends une dizaine de minutes, et j'essaye de créer une image silencieuse imitant un druide afin de garder le groupe assez proche du village, pour offrir à Vogrash et Rhogar, restés au village, un maximum de temps.

Nous arrivons à Firn alors que la brume tombe, limitant grandement notre vision.Vie s'adresse à une petite fille sur la route au sujet des druides, qui semble ne rien savoir, et lui demande donc de me conduire vers ses parents, elle nous mène à la taverne, nous parlons au tavernier pour découvrir que la ville semble avoir une certaine haine pour les druides de la région, et les avoir quasi intégralement exterminés, à l'exception d'un druide tenace. Puis du bruit, venant de l'extérieur, nous le suivons, et trouvons une petite fille, morte, dans les bras de sa mère, convaincue que les druides ont fait ça. La fillette semble avoir été noyée, Vie essaye de convaincre la mère que ce ne sont pas des méthodes de druides tandis que je tente de me contrôler, mais cela semble tomber sur des oreilles sourdes... Les villageois décident alors d'organiser une battue, blâmant malgré tout les druides.

Nous nous joignons à la battue, et à mi-chemin, J'entend un murmure dans le vent me demandant de me rendre vers l'ouest... Sur place, nous trouvons une clairière, où se trouve un elfe en train de prier devant un autel ressemblant à un autel d'Ouroboros. Tout à coup, je sent la truffe d'un loup contre ma main et semble m'indiquer d'avancer, tandis que mes deux compagnons restent à la lisière de la clairière. Nous discutons et après quelques minutes d'échange il semble visiblement irrité et prononce une phrase qui va rester gravée dans ma mémoire " OH NON ILS N'ONT PAS OSE !" et soudain grand flash lumineux qui part de l'autel pour s'étendre sur toute la région par la suite, nous voila de nouveau avec Rhogar et Vie à cheval en approche du village, elle interpelle la même enfant que ce matin c'est aolrs que je comprend : je revis cette scène ! On est retournés dans le passé. J'en déduis donc qu'il faut que je trouve le point de voûte de cette histoire que j'empèche l'incident d'arriver qu'une seconde chance nous est offerte !

Je prend donc les devants et me dis que sauver la fillette peut être un bon début. Je dis donc à mes compagnons que je vais rester dehors et m'occuper des chevaux. Je repère le moment de l'incident et vois alors l'origine de l'accident : un élémentaire d'eau qui semble souillé par la tannerie s'attaque à l'enfant et tente de la noyer ! Je me précipite et tente de la sauver mais je ne sais pas vraiment comment m'y prendre et lui brise des côtes dans une tentative désespérée de réanimation finalement les villageois arrivent à son secours et parviennent à la sauver. Je suis rasséréné, je décide de prévenir mes compagnons des événements pendant que les villageois préparent leur chasse au druide. Pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer nous décidons de suivre les villageois dans leur battue et de ne pas répondre à l'appel du druide de la clairière. Nous finissons par nous faire attaquer par des loups et les villageois meurent sous les coups de crocs de ces derniers et là... LUMIERE BLANCHE ! Nous n'avons pas pu empêcher l'évènement déclencheur l'histoire se répète.

De nouveaux aux abords du village je semble toujours être le seul conscient de la boucle qui se crée. Nouvelle tentative : sauver la fillette et distraire les villageois. Je suis fébrile je sais que le temps est compté j'explique la situation à mes amis qui semblent désarçonnés par mon histoire et semblent se demander si j'ai pris un mauvais coup sur la tête. Heureusement, Vie me fait une confiance aveugle et nous mettons en place un plan : distraire les villageois en leur montrant une image muette d'un druide et les faire courir dans la région pendant que je vais interroger plus en profondeur. Je me transforme en loup et essaye d'aller rejoindre l'autre druide au plus vite. Après une course effrénée, je m'avance alors dans la clairière et sans trop de fioritures tente d'en apprendre le plus possible. C'est ainsi que je découvre qu'il a une liaison avec une personne du village qui est chère à son coeur et qu'il n'est pas assez puissant pour  activer les pouvoirs de l'autel... Jusqu'à ce qu'il active les pouvoirs de l'autel ! Comme quoi quand on a la volonté...

De nouveau retour au point de départ. C'est la goutte qui fait déborder le vase je suis au bout de ma patience et prend donc les choses en main de façon quelque peu ... Personnelle dirons-nous. Je sauve la fille explique la situation a mes camarades et lorsque la foule se réunit pour chercher le druide je joue mon va tout : je demande carrément ou se trouve Lisienne l'amoureuse transie de notre druide. C'est bien la première fois que j'ai vu une foule en furie se calmer aussi vite... Pour chasser du druide innocent ya du monde mais pour dire ou habite l'elfe qui en est tombée amoureuse ya plus personne... Heureusement, un enfant m'indique la direction de leur maison. Vie décide d'accompagner les villageois pour les éloigner du chemin funeste qui les conduirait à leur mort et refait le coup du druide fuyard.

Pendant ce temps avec Rhogar, nous nous dirigeons vers la maison de l'elfe et de son frère. Il semblerait que nous ayons interrompu quelque chose car l'elfe ouvre la porte l'air mécontent et tente de nous attaquer. Il a les yeux exorbités et semble comme enragé à l'idée d'entendre parler d'un druide. A bout de patience je décide de lui montrer qu'il n'y a pas qu'un seul druide dans les parages en me transformant en loup. Sa folie et sa peur qui semblaient à leur paroxysme montent encore d'un cran et à l'aide de rhogar nous neutralisons le phénomène. Nous parvenons finalement à retrouver la jeune fille qui était sur le point de se faire embrocher par son ahuri de frère dément. je décide donc de la mener à son amant en espérant qu'ainsi j'aurai évité le retour un retour en arrière qui m'aurait sans doute fait basculer dans la démence.

Nous avons été envoyés enquêter sur des disparitions suspectes à St Rémy les Chevreuse (selon Vogrash) qui pourraient être reliées à Rurk, l’alchimiste fou. Après une intervention du Duc Modron auprès du chef de la garde, tous les dossiers des disparus nous ont été envoyés et nous avons découvert que tous étaient en 1ere année à l’Université de la Création de la ville.
Une fois la surprise passée et le dépit de voir que la garde n’avait même pas été capable de faire le lien, nous avons décidés de nous faire passer pour des nouveaux à l’université.

Disparus :
Elfe : Brimel
Nain : Nurok
Halfelin : Ratopan
Humaine : Brenod
Humain : Debrir
Nain : Nurur

Avec la complicité de Vie, Je me suis fait passé pour le cousin d’une des disparue, Brenod, auprès de l’équipe de direction afin d’avoir accès à son dossier et de pouvoir m’inscrire dans la même classe qu’elle.

Une fête pas très claire

Après nous être fait « invités » à la fête des nouveaux de l’université, nous décidions de nous rendre sur place en avance afin de repérer les lieux, celle-ci devant avoir lieux dans une bâtisse d’un petit hameau privé pour personnes aisées un peu à l’écart de la ville par la porte ouest.

Pendant que l’illustre inconnu attendait s’était fait chopé par le gardien en essayant d’être discret avec son armure et était à la porte, Vie et moi, bientôt rejoins par Vogrash avons commencé à visiter la maison. Vie se retrouvant bientôt à charmer le malheureux gardien qui lui a fait une visite guidée et commentée.
Rien de spécial à signaler dans cette bâtisse, Vie m’a même donné un souvenir, une coupe sans grand intérêt à première vue… Ce n’est vraiment pas drôle si je ne prends pas mes souvenirs moi-même.

Le lendemain, pour la fête ou nous sommes arrivés en retard... mais tout de même en avance par rapport aux autres étudiants, nous avons été accueillis par les membres du conseil des étudiants, dont Michenard, la thiefling qui nous a invité.

En fin de soirée, Michenard et les autres membres du conseil nous ont invités, nous els nouveaux, à venir participer au fameux « rituel », direction le bosquet proche ou un autel nous attendait. Michenard a donc sorti la coupe (que Vie lui avait rendu) et a versé dedans du vin et un liquide ambré.

Et la les drames commencent.

Non pas que j’avais confiance en cette thiefling (pas Vie… quoi que), mais me faire boire un liquide bizarre qui fait se révulser les yeux et tout, ce n’est pas trop mon truc.
Malheureusement je n’ai pas eu la force de résister à sa magie mais il semble que j’ai un ange gardien qui veille sur moi car ce liquide ne m’a rien fait.

Cependant au tour de Vogrash, Vie a du penser que c’était trop dangereux pour lui et lui a fait le signal de fuir, ce qu’il a fait changé en belette. Michenard s’est a ce moment la révélée en lançant deux énormes chiens à deux têtes à ses trousses. N’écoutant que mon courage, j’en ai profité pour me faufiler derrière elle à la faveur d’une sphère de ténèbres pour tenter de la faire se rendre et nous dire ce qui se passe dans le coin et ou sont les élèves disparus.
Mais encore une fois sa magie a eu le dessus et m’a projeté au loin pendant qu’elle donnait ordre à ses sbires de fuir par un portail magique avec les autres élèves qui étaient sous le pouvoir de la potion. Sans attendre nous avons donc portés assistance à Vogrash toujours sous les attaques des deux molosses, enfin jusqu‘a ce que la belette se laisse tomber de l’arbre dans lequel elle s’était réfugiée pour se transformer en ours pendant sa chute ce qui a du surprendre le chien. Nous avons également été aidés par un inconnu pendant ce combat et celui-ci s’avéra être le professeur Abel, de l’Université.

Une maison abandonnée

Le professeur Abel nous expliqua qu’il connaissait bien Rurk, l’alchimiste auquel il devait la vie, mais celui-ci, ivre de pouvoir a tenté des expériences sur des humains, vivants et non consentants. Abel nous a raconté avoir déjà confronté Rurk et l’avoir laissé en vie pour payer sa dette pendant ses années d’études. Selon Ablel , Rurk serait dans une vielle demeure à moitié abandonnée dans le hameau, nous nous y sommes donc dirigés afin d’en finir et d’arrêter Rurk une fois pour toute. A l’entrée de la maison, une hésitation d’Abel nous a mis la puce à l’oreille et nous avons eu vite fait de le démasquer pour ce qu’il est… Un vampire !

Un vampire qui veut tuer Rurk qui plus est, pas que cela ne me pose de problème de mon coté mais Vie semble ne pas vouloir tuer l’alchimiste, lui-même multi-meurtrier sans aucune compassion. Mais bon, je n’étais pas en état de débattre et Vie a décidé de ne pas se joindre à Abel. Pour finir par le suivre dans la maison.
Quelques menu larcins et une tête en marbre plus tard, nous avons découvert un passage secret dans une des bibliothèques de la maison s’enfonçant dans le sous sol. Une sorte de labyrinthe dans lequel nous avons découvert un charnier des corps des enfants disparus, deux survivants, été attaqués par un monstre, avons évité (ou presque) des pièges, nous sommes retrouvés bloqués par un mur de feu et enfin avons survécus a un cube gélatineux qui nous a surpris dans un laboratoire.